28/02/2013
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magali rizzo; art; textile; broderie; charcot; invention de l'hystérie; Georges Didi Huberman; hopital de la Salpétrière; soeurs papin; pepinière européenne; espagne; huesca; marie bouts; métissage; annette méssager; ghada amer; tissus; répétition; hystérie; la générale; paris; yves sabourin;
L'intérêt que je porte à l'image documentaire et à l'archive est à l'origine du processus qui définit ma démarche artistique. A l'aide d'un travail sériel mettant en regard des médiums tels que la photographie et le dessin, j'explore et investis la relation entre mémoire collective et expérience individuelle.
Depuis 2006, j’utilise la broderie comme dessin, le geste de coudre étant ici une forme d’écriture. Se référant aux pratiques domestique et chirurgicale, ce geste est également un acte symbolique de réparation qui participe à un processus de reconstruction de la mémoire.
Entre esquisse et dessin fouillé, ces portraits brodés situent le sujet entre désubstantialisation et réincarnation et empruntent la métaphore du Voile de Véronique.
My approach to art has always been tied among other things to the work of textile, and to the memories it carries around. Essentially narrative, my work feeds from textile mythologies, while questioning the cross-over between individual memory and collective experience.
Clothes, linen, are like a second skin to man. Life always begins with swaddling cloths and ends with shrouds. Through textile manipulation, i invest rituals and social codes linked to materials, and appreciate the symbolic energy of a relic that is given to second hand clothes. The timeless act of sewing is a way, symbolically, to make amends and fix things up.
I began to use embroidery as a form of drawing in 2006. I draw and tell stories in a realistic style. I choose drawings that already exist to give them a new interpretation. Embroidering on fabric the trace of ball-pen on paper is a way to reread and retell stories.